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Les explorations reprennent sur les lapiaz!
La neige fond...vite, mais pas assez. On n'en peut plus d'attendre... C'EST PARTI !
lundi 22-mercredi 24 décembre 2014, Joel, Julien, Mat. Sortie initiation aux Polonais
Une organisation au poil comme on les aime nous permet une sortie de tous les superlatifs.
Départ à 7h03 de Thun, la Golf chargée à boulet. 9h03 petit passage au magasin Hilti à Sion pour un problème de mèche et de contenant.
9h20 arrêt achat de pain à la station coop. 10h20 On patine dans tous les sens sur une route enneigée et gelée, c'est tout de même sains et saufs qu'on arrive au lac environ 13h30, arrivée à l'oeil, nos raquettes n'en ont pas complètement marre de brasser la neige, alors on s'installe et on part prospecter. Evidemment, nous ne trouvons rien, et c'est foutus qu'on avale nos pâtes. A 20h nous sommes fin prêts pour une nuit glaciale.
Mardi: personne n'ose se lever en premier, par crainte de devoir débarasser le tas de neige accumulé sur l'entrée durant la nuit. C'est donc logiquement que nous nous levons les 3 ensemble. Le matos est vite paqueté et c'est au lever du soleil vers 10h30.... que nous pénétrons dans la cavité.
2-3 ajustements de matériel et la boule au ventre accompagneront la descente de mon pote suisse-allemand Joel, pour qui c'est sa première grotte. Par la suite, celui-ci nous avouera que grenadier à Isone, c'est un peu comme aller acheter du pain en comparaison de notre sortie.... Sur ce, nous nous mettons au boulot car oui, on n'est tout de même pas venus pour visiter! Premier problème à résoudre: pomper le siphon. Equation: 1 tuyau de 20m, diam. 2cm, doit pomper un volume indéterminé d'eau, sachant que le siphon en question est alimenté à raison de 5 l/min. Résultat: le niveau baisse de 15cm, remplit d'eau la voûte dans laquelle l'eau est déversée, ce qui induit 2 imbibations de botte + 3 remplissages de gant pour pouvoir ressortir de ce piège infernal. Vous suivez? Deuxième problème posé: Ouvrir le passage dans la faille au fond du P42 de laquelle enfle un grondement qui n'est pas sans rappeler le bruit familier du déplacement vertical d'une grande quantité d'eau en milieu confiné, comme par exemple une cascade dans un collecteur.... 15 gros blocs, 20 kits de cailloux et 4 minages plus tard, nous voilà au sommet d'un puits d'une 10-15aine de mètres de profond. Seulement voilà, nos pailles de compète ayant abandonné depuis un moment tout tendance à l'explosion, nous reviendrons une prochaine fois avec un électricien certifié pour effectuer le dernier minage qui nous sépare de l'inconnu. S'ensuit une remontée fatigante à travers les innombrables étroitures du réseau Leica, et nous revoilà, re-faisant surface à la lueur des étoiles. Un retour à l'oeil au pas de course nous évite de geler sur place. La soirée se termine autour d'un banquet composé d'une bonne fondue accompagnée du thé du milieu, de la chartreuse-fertig et d'autres potions maison.
Mercredi: Rangement et retour à la maison en passant pas Saillon. Ouais, à choisir, on préfère fêter noel sans neige...
Vendredi-Dimanche 29 mai au 1er juin 2014, Damien, Valérie, Leica, Julien, Louis. Escalade aux Polonais
Nous nous levons à des heures pas possibles en ce vendredi de l'ascencion, et nous retrouvons à la gare de Bienne. La première étape c'est du côté du Gouffre des Narcoleptiques, non loin de la Vallée de Joux. Nous avons été chargé de déséquiper cette cavité jusqu'à -200 m environ, ce qui est fait en un temps record. En soirée, nous ratons une fondue en compagnie de la soeur à Valé, sa fille et sa ribambelle de chiens, le tout aux abords du lac de Derborence. Le lendemain matin, les sacs sont empaquetés et, en compagnie de Damien et Julien, nous prenons la route du Gouffre des Polonais. Une petite séance de Nordic Walking plus tard, nous voilà devant l'oeil, nous vidons nos tonneaux, et c'est parti pour une exploration d'anthologie.
Il y a pas mal d'eau dans la première partie du gouffre et le méandre ne s'est toujours pas élargi malgré deux ans d'attente patiente. Au P42, Puits des Alchimistes qui se situe presque à -200m au fond, nous entendons un grondement sourd, le genre de grondement qui fait saliver les spéléos d'explorations, alors l'un de ces spéléos d'explorations, Julien, va donner des coups de massette au fond du puits, pour descendre dans une étroite faille d'où le grondement semble s'élever. Pendant ce temps, au sommet du puits, Damien assure Louis qui tente une escalade d'une bonne dizaine de mètres pour rejoindre un méandre impénétrable. Bingo.
Ensuite, nous rentrons dans l'urgence pour aller réconforter Valérie qui est en panique totale dans son sac de couchage. Grâce au l'homme qui murmure à l'oreille des réchauds à essence, nous nous faisons une soirée Pasta, puis, effort oblige, nous nous allongeons très vite sur nos matelas en mousse. Le lendemain, agrandissement d'une cavité en surface. Julien y pénètre mais il ne s'agit que d'un P8 modeste et étroit, quel dommage. Enfin, descente sur le Lac de Derbo, les genoux en prennent pour leur grade comme d'hab.
En conclusion : escalade et désob de surface avortée, mais le grondement nous a ouvert un nouvel objectif, descendre dans la longue et étroite faille au pied du P42...
Samedi 12 avril 2014, les Frésard. Première incursion de la saison en terrain alpin.
Comme l'enneigement et l'accès sont très incertains, nous poussons une petite reconnaissance à 2, soit Julien et moi-même. On se retrouve à la gare de Berne vendredi soir (tiens, c’est plus grand que la gare à Delémont… Ah… Il y a plus que 2 entrées ?) et filons plein gaz direction Derbo. La Golf peine à monter. Est-ce à cause de l’élève-conducteur ou plutôt à la grosse quantité de matos qu’on trimballe ? -Le matos ! Car oui, c’est la première de l’année, 1 jour en autonomie complète… Dire qu’on a même pris les vélos pour faire la route des gorges au cas où elle ne serait pas encore dégagée…
Les conditions sont au top! Imaginez : La neige a assez fondu pour que la route soit ouverte jusqu’au lac et qu’on puisse y dormir à la belle étoile, mais il y en a encore assez pour mettre le vin blanc dedans pour la traditionnelle fondue…
Départ difficile à 6h du mat (la fameuse fondue doit y être pour quelque chose) en direction des Crêtes. Il y a encore pas mal de neige, même si la fonte a environ 1 mois d’avance sur l’année passée. Les seuls trous qui percent l’or blanc pour l’instant sont les Tsermettes, et un trou à proximité immédiate du trou de l’I-phone (579’550/122'076 alt 2366m, du cairn, marcher 2m direction Tita Neire). Les conditions de ski sont, quant-à-elles, juste exceptionnelles. Quel bonheur que de parcourir ces lapiaz à toute vitesse ! Nous sommes de retour au lac sur le coup de midi, juste quand la neige commence à détendre et le danger d’avalanches à augmenter.
Cette incursion nous ayant démontré qu’on est encore un poil tôt dans la saison, nous profiterons de notre dimanche en grimpant au soleil de l’Oberland.